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LES POPULATIONS SALUENT LE PLAN DE SOUTIEN ECONOMIQUE, SOCIAL ET HUMANITAIRE DU GOUVERNEMENT

COVID19 2020-04-06

Ce Plan, évalué à 1700 milliards de FCFA, se décline en trois principaux axes, à savoir les mesures de soutien aux entreprises, les mesures d’appui à l’économie et les mesures sociales en faveur des populations.

Mamadou Dosso, chef mécanicien en électricité auto à Daloa, se réjouit de la prise en charge des factures d’électricité d’un million de ménages vulnérables, abonnés au tarif social d’eau et d’électricité des mois d’avril et de mai 2020, et du report pour les autres ménages des dates limites de paiement d’avril et mai 2020. « Ces mesures me soulagent. Cela veut dire que l’Etat pense à nous. Pour le petit consommateur, c’est une mesure salutaire », a-t-il dit.

Messé Dahoué, cadre à la retraite à Korhogo, dit également sa satisfaction : « Cette décision du gouvernement montre qu’il pense au bien-être de la population ». Mais, « au lieu du report du paiement des factures d’eau et d’électricité d’avril à juillet 2020, et de mai à août 2020, il aurait été mieux de revoir à la baisse lesdites factures », estime-t-il.

Martial Konan, enseignant à Tiassalé, trouve salutaires les mesures salutaires. « Ces mesures sont à saluer. Néanmoins, on attendait plus d’aide à l’endroit des entreprises, car cette crise pourrait avoir une répercussion négative sur les employés qui constituent les couches sociales. Qu’on supprime le paiement des impôts sur la période au lieu de le reporter », dit-il.

Pour Modeste Tanoh, informaticien à Bouaké, le message du Premier Ministre apporte un grand soulagement, dans la mesure, où les PME, le secteur informel, les producteurs des grandes filières auront un soutien du gouvernement : « Nous avons constaté que le gouvernement a pensé aux couches défavorisées, en prenant en charge leurs factures d’électricité et d’eau et en mettant en place un fonds de solidarité pour les soutenir. Mais, nous nous inquiétons pour les autres couches qui devront nécessairement payer leurs factures plus tard. Il leur sera difficile de faire face à une sorte de dette reportée », dit-il.

Quant à Monique Kadio, commerçante à Abidjan, elle se dit heureuse. « Abonnée au tarif social d’électricité, je n’aurai pas à payer mes arriérés de factures d’électricité et d’eau. C’est difficile de joindre les deux bouts sans activité. Le fait de savoir que je n’aurai pas de charges à ce sujet en cette période, me soulage énormément », se réjouit-elle.